Le 24 février

Le ganadero Aimé Gallon s'en est allé le 22 février dernier. Ce ganadero français petit par la taille mais immense par le coeur et l'aficion qui brûlait en lui nous a quitté. Il laisse un souvenir imperrissable à l'aficion française et pour ses obsèque il aura réunit le monde français de la tauromachie. Simple et généreux, Aimé laisse donc à ses deux fils, Jean-Pierre et Michel le soin de terminer sa mission de l'élevage de toros bravos en terre camarguaise. Je soutiens de tout mon coeur et de toute mon âme aficionada sa famille dans ces moments difficiles. Un abrazo muy fuerte à eux tous.

Le 07 février

Le matador de toros français Marc Serrano après sa bonne campagne péruvienne (trois toros et deux belles oreilles à la clé) est de retour en France, il est programmé à Vergèze aux côtés de Jonathan Veyrunes et d'Ivan Fandiño. "Il est difficile d'avoir des contarts en France, c'est de plus en plus dur, je continue de travailler mais il est presque plus facile d'avoir des contrats en Espagne!" avoue le torero français.

Le 07 février

Les frères Jalabert ont démontré leur talents. En effet, le programme de la feria Pascale est alléchant, entre corridas de figuras, toros sérieux et novilleros punteros, les aficionados y trouveront leur compte. Le vendredi matin aura lieu une novillada sans picador composée de Thomas Cerqueira, Marie Barcelo et Tomasito. Ces protagonistes seront opposés au bétail de la ganaderia des frères Tardieu. A noter la présence de la jeune arlésienne Marie Barcelo qui est élève à l’école taurine de la ville depuis septembre 2005. L’après-midi sera certainement « joué » à no hay billetes ! Avec une pléiades de figuras telle, les aficionados seront présents. Cesar Rincon, Juan Bautista et Sébastien Castella seront opposés à des toros de Domingo Hernandez. Cesar Rincon fera ses adieux, Juan Bautista est en terre connue et veut sortir une nouvelle fois de ses arènes en triomphe. Sébastien Cateslla, qui choisit ses sorties semble vouloir confirmer son statut de numero uno. Les toros de Domingo Hernandez que nous connaissons bien depuis l’épizootie de la « langue bleue », ont pris l’habitude de sortir des chiqueros de fort belle manière (on se rappelle du dernier toro touché par Mehdi Savalli lors de la feria des Vendanges 2006). Le samedi matin Alvaro Samper, Joselito Adame et Oliva Soto seront opposés aux novillos d’Antonio San Roman pour une novillada aux allures internationales. Le premier novillero étant équatorien, le second étant mexicain et le troisième espagnol, cette novillada sera le refuge de différents styles de toreos. Les novillos d’origine Torrestrella seront l’énigme de la course. L’après-midi, importante concentration « d’Hommes au mètre carré ». El Juli, un peu chahuté ces derniers temps par les aficionados français, sort d’une campagne mexicaine plus que satisfaisante. Matias Tejela, à nouveau apoderé par Simon Casas essayera de se faire une place dans le lot afin de montrer qu’il est ce dont on dit de lui, à savoir un torero prometteur. Comme dernier Homme, l’arlésien Mehdi Savalli, sera devant son public. Ayant pris l’alternative en septembre dernier, Mehdi aura envie de confirmer la confiance acquise. Ces trois Hommes seront opposés à des toros, eux aussi bien connus des aficionados français, ceux de la ganaderia del Pilar. Le dimanche matin, une novillada de Carmen Lorenzo sera proposée à Daniel Luque, Marco Leal et Roman Perez. Encore une fois, deux français sur trois toreros, l’arlésien Marco Leal est cette année perçu comme un novillero puntero, il agira tout au long de la temporada comme tel. Roman Perez, allias Romain Fluet, arlésien de naissance, est désormais élève de l’école taurine de Salamanque et tient par dessous tout à triompher dans sa ville natale. Daniel, originaire de Séville est un réel prétendant au doctorat tauromachique… Tous trois sont nés en 1989. Pour la tarde, les cornus d’Antonio Palla seront opposés à Antonio Ferrera, Salvador Cortes et Jérémy Banti. Grand événement puisque ce dernier deviendra matador de toros des mains de Ferrera. En effet, l’ami de Sébastien Castella va enfin prendre l’alternative tant rêvée et, le « local de l’étape » sera poussé par un public tout acquis à sa cause. Antonio Ferrera, le turbulent diestro, essayera à nouveau d’enivrer les tendidos par ses fastes et sa technique. Pour Salvador Cortes, tout devrait être plus difficile, moins connu en France par le grand public, il séduit pourtant l’Espagne entière. Après avoir été triomphateur incontestable à Séville, attendez vous à voir un autre homme. Pour l’ultime matinale, les centaures seront de mise. Opposés au bétail de Mercedes Perez Tabernero, Fermin Bohorquez, Andy Cartagena et Pablo Hermoso de Mendoza useront de leur montures afin de régaler les aficionados. Fermin Bohorquez est sans doute l’union du charme et de l’art. Il sait comme personne allier esthétisme et toreo. Pour Andy Cartagena, tout ne devrait être que confirmation, c’est l’année ou jamais pour le torero de Benidorm. Au contraire, PHM n’a plus rien à prouvé, tout lui semble acquit et le centaure des centaures sera à Arles en « gala ». La corrida de clôture verra les toros de Patrick Laugier (Piedras Rojas) opposés à Julien Miletto, Domingo Lopez Chaves et au Fundi. Le premier est nîmois, il n’a pas énormément de contrats mais est présent et très sérieux à chaque fois. Le second est en plein essor, il a réalisé une grande temporada 2006 en triomphant à de multiples reprises. Le Fundi est certainement chez lui. L’aficion arlésienne est pour lui une seconde famille, après son « seul contre six » du mois de septembre et les prix qu’il a reçu ses derniers jours, le Fundi aura à cœur de remercier l’aficion française. Très belle composition, la copie des Jalabert semble de bonne qualité et nous attendons tous avec impatience le jour J pour assister à la première grande feria française.

ANTONITO

Le 07 février

Le quotidien La Marseillaise remet son Trophée Ovation à la ganaderia Gallon le 02 mars prochain au Novotel Atria à Nîmes, en course la ganaderia Pagès-Mailhan (second), le novillero arlésien Marco Leal (troisème), Le picador Nicolas Bertoli (quatrième) et le novillero du Sud-Ouest El Santo.